Le domaine du Château-Neuf de Saint-Germain-en-Laye est une œuvre architecturale paysagère et minérale créée à la Renaissance qui s’étend sur les communes de Saint Germain-en-Laye et du Pecq. Pour les dernières terrasses du Pecq, concernées par cette étude, la protection actuelle est complexe car son paysage a été très remanié avec l’urbanisation, surtout au nord de l’avenue creusée en 1835.
La protection de la plus grande partie de cet espace paysager dépend aujourd’hui de son inscription à l’inventaire des sites du patrimoine naturel de la DRIEE sauf le Pavillon de Sully et ses terrasses qui possèdent une protection particulière aux Monuments historiques.
L’emplacement du pavillon de Sully et de ses terrasses (partie au sud de l’avenue pour les anciennes terrasses 5, 6 et 7) est colorisé en vert plus foncé, au centre de cette carte, car il présente un classement aux sites naturels qui se superpose au classement MH par l’arrêté du 12 mai 1925 (façades du pavillon dit de Sully situé en contrebas de la route du Pecq, avec les terrasses et les galeries voûtées -vestiges des anciens jardins).
Le domaine de Château-Neuf de Saint-Germain-en-Laye fut de grande ampleur et sa notoriété, d’après les récits d’archives écrits par les voyageurs, dépassait les limites de notre Europe actuelle [1]. Des gravures et des écrits d’archives, répertoriés minutieusement par Kitaeff [2] et Lurin [3], décrivent plusieurs terrasses sur un coteau surplombant la vallée de la Seine. Or, c’est l’esprit bâtisseur d’Henri IV qui a permis de déployer ces jardins en terrasses.
Si la grande Terrasse d’André Le Nôtre, élaborée postérieurement, a traversé les siècles dans son intégralité, même à l’arrivée des grandes voies de circulation, ce fut loin d’être le cas de ces célèbres terrasses.
En 1990, lors de la création de l’autoroute A 14, Michel Corajoud et Alain Cousseran (Signes Paysages) sont intervenus pour requalifier harmonieusement le paysage du coteau entre la Terrasse et la Seine [4], [5].
Bien que voisines, les terrasses du Château-Neuf se sont faites plus discrètes car elles ont été loties, dès le début du XIXe siècle, en villas ou en immeubles, morcelant le paysage et malheureusement, avant sa mise sous protection par les structures actuelles de la DRIEE. Certaines terrasses en ont pâti plus que d’autres, en particulier les plus proches de la Seine situées sur la commune du Pecq. De plus, depuis 1835, la route des Grottes, actuelle avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, creusée au milieu du site, a nettement modifié le modelé central des terrasses proches de la Seine. Cette route a ainsi bouleversé la belle histoire paysagère de ces jardins en terrasse.
Des vestiges des constructions du château royal d’Henri IV tels que ceux de la galerie Dorique et de sa grande rampe des Grottes, de l’ancienne chapelle du Roi actuellement incluse au sein du Pavillon Henri IV, de l’ancien pavillon du Jardinier dit Pavillon Sully avec ses jardins de broderies ainsi que les premières terrasses permettent de s’imaginer l’ensemble du chef d’œuvre initial.
Cependant, il est à noter que, si les gravures d’artistes, réalisées en vue cavalière ou à vol d’oiseau, donnaient à contempler l’esthétique symétrique de l’ensemble du site paysager, les plans de géographes présentaient les tracés des murs de clôture du Château-Neuf situés au nord de façon différente de ceux situés au sud [6].
D’autres vestiges architecturaux de ce domaine royal sont encore présents, cachés par les nouvelles structures urbanistiques et paysagères qui les englobent.
Ainsi, la dernière terrasse, nommée classiquement septième, bien qu’une des plus discrètes avec la quatrième terrasse, structurait harmonieusement, dès la fin du XVIe siècle, la partie basse de ces jardins étagés grâce à l’avancée en belvédère de la sixième terrasse identique à celle de la Rampe des Grottes et à son grand mur de soutènement, objet d’une précédente étude [7].
Sur ce belvédère, une statue équestre, au parcours long et compliqué (avant 1560) depuis l’Italie [8], a bien existé à partir de 1622. En effet, les récits se recoupent géographiquement au même endroit : d’une part, d’après le récit de Peter Heylin en 1625 : « une pelouse qui, au-dessous du jardin du Château-Neuf, s’étendait jusqu’au bord de la rivière, et où la plus jolie fleur se trouvait être une statue de cheval de bronze ».
D’autre part, plus tard, d’après Jean Antoine, (1690). Il avait eu connaissance de cette statue et l’a localisée, précisément, au promontoire central, au-dessus de la septième terrasse.
Après ce séjour de 17 ans à St Germain, la statue équestre, alors au portrait de Louis XIII, fut installée en 1639 au centre de « la place Royale de Paris », actuelle place des Vosges.
Le « cheval de bronze », selon Heylin et Antoine, a occupé le belvédère de l’avancée centrale de la sixième terrasse, dessinée sur toutes les gravures et plans (figures 3, 5, 11) et, elle a alors surplombé la septième terrasse.
Au niveau géographique et paysager, cette dernière terrasse est située sur une différence entre le nord et le sud du modelé de terrain qui pourrait expliquer les asymétries des plans d’archives au XVIIe siècle et les divers aménagements des lieux après la période révolutionnaire.
La septième terrasse, pourtant au pied d’un grand mur de soutènement encore bien visible depuis l’avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny après avoir franchi le pont Georges Pompidou du Pecq, et qui présente des caractéristiques particulières [9], a été ignorée en tant que faisant partie d’un ensemble paysager historique et située sur le jardin en terrasses étagées d’un ancien domaine royal.
Cette présente étude cartographique est destinée à participer aux recherches de classement du mur de soutènement de la sixième terrasse et de réhabilitation de la septième terrasse et à la rapprocher de la place paysagère et historique qui lui revient.
Par rapport aux représentations artistiques des gravures, souvent plus symétriques qu’il en était en réalité sur le terrain, un plan du domaine du Château-Neuf traduit mieux les irrégularités géologiques. Ainsi, sur ce plan gravé en 1705, les bâtiments du Château-Neuf figurent en coupe autour du nom mentionné au centre du plan, et ses terrasses s’étendent vers l’est, ici la droite.
En remontant le site à partir de la Seine, le chemin de halage jouxte le tracé hachuré d’une petite dénivellation, puis un jardin clos rectangulaire et sans dessin particulier car les canaux de l’ancien jardin des Canaux ou troisième jardin du Château-Neuf devaient être déjà recouverts et remplacés par une grande prairie.
A l’ouest de ce jardin, des traits parallèles représentent les murs de soutènement des terrasses avec leurs rampes en grisé (comme celles des grottes sur les terrasses supérieures), ils encadrent la septième terrasse dite aussi terrasse intermédiaire car sa profondeur est réduite.
Cette terrasse sépare le jardin des canaux du deuxième jardin ou jardin en pente qui était couvert d’arbres fruitiers. Un autre tracé hachuré est situé un peu plus haut vers le nord de cette sixième terrasse car c’est à cet endroit (courbes de niveau rapprochées, figure 8) que commence une forte inclinaison du terrain d’où le nom de jardin en pente.
Prenons de la hauteur, afin de repérer, au sein de la moitié nord du site historique, en haut (l’ouest), les éléments connus : la grande Terrasse d’André le Nôtre avec son belvédère et, à gauche, la Rampe des Grottes et en-dessous la galerie Dorique. Puis, en bas à droite, la place de la septième terrasse, visible au nord-est du site au niveau de la voie en impasse (flèche orangée).
La partie sud de la septième terrasse, d’ailleurs bien plus réduite, comme connu sur les plans de géographes du XVIIIe siècle, est cachée par la végétation des jardins privés, non visibles car en bas à gauche mais présente sur la figure 8.
La septième terrasse est la dernière terrasse, en fin de pente, elle est moins profonde que les précédentes. Son extrémité nord (à droite de cette vue, flèche orangée) possède la plus grande surface.
Un tiers de sa profondeur est représenté par la moitié ouest de l’impasse des Pêcheries (voie privée branchée sur l’avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny) et les deux tiers, à l’est, sont situés au sein d’une propriété construite à la limite ouest du jardin des Canaux (dernier jardin du Château-Neuf, au niveau de la Seine).
Ce dessin de 1777 présente l’intérêt de faire figurer les éléments des deux types de mur de soutènement des terrasses inférieures du Château-Neuf par un tracé réalisé en relief, grâce à des zones ombrées qui seront colorisées dans cette présente recherche.
Les murs de soutènement des terrasses pour la sixième figurent en orangé et pour ceux de la septième en bleu (références cartographiques, [10]).
La partie septentrionale de la septième terrasse est dessinée en haut (nord) de ce plan (entre le trait orangé et le trait bleu) ainsi que son avancée et le petit escalier à rampes divergentes qui mène au jardin des Canaux (grand rectangle grisé sur les deux-tiers du dessin).
En bas (sud), du dessin de cette figure 5, le mur de soutènement de la sixième terrasse est raccourci sur sa longueur, il s’ensuit que la surface de cette partie de la septième terrasse est alors réduite par un décrochage d’ordre plutôt urbanistique que géographique bien qu’il y ait un fort dénivelé sur la gauche [11].
Le bas de la sixième terrasse (traits orangés) s’avance, au centre, et ses deux rampes divergentes, au nord et au sud de l’ensemble du site, descendent vers la terrasse inférieure donc la septième d’une manière similaire à celle d’une terrasse supérieure du Château-Neuf.
En effet, dans la partie supérieure de ce site et avec de plus grandes dimensions, l’avancée de la deuxième terrasse, dite, actuellement, Rampe des Grottes constitue le sommet de la voûte de la galerie Dorique (figure 6). Ses deux rampes divergentes à italienne [12] descendent au nord et au sud.
Architecturalement parlant, l’avancée en plate-forme d’une terrasse entraine une zone d’interruption du mur de soutènement qui le décale en arrière pour créer un belvédère au-dessus de la terrasse inférieure se prolongeant latéralement en deux rampes divergentes.
L’avancée centrale de la sixième terrasse et ses deux rampes divergentes réduisent la profondeur de la partie médiane de la septième terrasse.
La septième terrasse n’a pas d’avancée centrale mais présente deux avancées latérales au nord et au sud du site complet.
En haut à gauche, le mur est comme en recul, pour le soutènement de la deuxième terrasse. Au centre, il s’avance au-dessus des grottes (les niches sont aperçues sous cette avancée) puis s’ouvre en deux rampes divergentes nord et sud.
En référence aux plans anciens (figures 3 et 5), les tracés colorisés reconstituent le puzzle des vestiges des murs de soutènement de la sixième terrasse en orangé et de la septième terrasse en bleuté.
Si au sud, les portions de mur sont masquées par de la végétation, au nord, il est à remarquer que cette rampe divergente de la sixième terrasse est incluse sur environ 6 mètres de profondeur dans l’impasse des Pêcheries sur une longueur d’environ 30 mètres.
La largeur nord-sud est de 200 m comme celle de la sixième terrasse [13]. Actuellement, cette largeur estimée en vue aérienne est identique à cette valeur ancienne (figure 4). Par ailleurs, dans ce même rapport, la hauteur initiale de la terrasse la plus haute, en bas du site, est estimée à 11 mètres de dénivelé, en fait, c’est une valeur moyenne.
En effet, en se rapportant aux courbes de niveau, le dénivelé est différent au sud et au nord du site du Château-Neuf. Ainsi, dans la partie sud (en-dessous de l’impasse en jaune) entre la courbe 40 (rose) et la 35 (verte), il y a 5 mètres de dénivelé, jusqu’à l’avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny.
Ensuite, vers le nord, de l’autre côté de l’avenue et à partir du talus de la figure 11 et la reprise de la courbe 35 (verte), la pente du terrain augmente avec la réduction de l’espacement entre les courbes. Ainsi, pour les deux tiers de l’impasse des Pêcheries, les courbes 40, 35 et 30 témoignent bien d’un dénivelé de 10 mètres dans la zone médiane du site complet nécessitant pour la sixième terrasse, un grand mur de soutènement. Par ailleurs, à l’extrémité nord de cette impasse, la courbe 30 (bleue) remontant vers l’ouest, délimite un plateau, proche de la Seine.
Son avancée est le trait bleu face à une maison, entre les deux rampes divergentes : nord (ombre sous les arbres) et en bas à droite, la rampe sud. Cette rampe devrait être en arrière du mur éclairé, devenu mur de clôture du site du Château-Neuf (traits bleus épais) du fait d’un décrochage du tracé des limites repérées sur les figures 2 et 4 pour la partie sud du jardin des canaux).
Afin de délimiter la partie méridionale de la septième terrasse, au centre et en bas de la photo, une maison, au toit d’ardoise à quatre pentes, sert de point de repère de l’extrémité sud des dernières terrasses du site car elle est juste située en dehors de l’ancien domaine et dans le décrochage du plan (figures 3 et 5).
En haut à gauche de la maison, la partie sud (orangée) commence et constitue la plus grande partie de l’avancée centrale du mur de soutènement de la sixième terrasse. Elle se prolonge vers le nord, à travers des arbres alignés (le long du trait orangé sur la figure 7), jusqu’au pied de la grande maison du XIXe siècle (entre l’avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny et l’impasse des Pêcheries), maison qui fait face au sud comme celle du bas de cette vue.
La surface gazonnée entre la courbe de niveau 40 et 35, encadrée par les deux murs de soutènement (en orangé et en bleu, figures 5 et 7), représente l’extrémité sud de la septième terrasse comme elle apparaît sur les figures 3 et 5 des cartes anciennes et la figure 7 de superposition du cadastre napoléonien et de cette carte contemporaine en vue aérienne.
La profondeur de l’extrémité nord de la septième terrasse (figure 5) est de 18 m au total, hors avancée extérieure vers l’est qui est de 3 m : sa partie ouest, (au-dessus du trait jaune, de profondeur d’environ 6 mètres) est constituée par l’impasse des Pêcheries (poursuite du trait jaune de la rampe figurant la partie est de l’impasse).
La terrasse, pour sa partie à l’est (en-dessous du trait jaune) se situe, maintenant à l’intérieur d’une propriété privée (profondeur d’environ 12 mètres).
Si l’environnement paysager à l’extrémité septentrionale de la septième terrasse a été bien entretenu, ce fut différent pour la partie centrale de cette terrasse située au-dessus de son muret de soutènement, mis à part le vestige de la figure 10, en bas de l’escalier contemporain.
Ce cliché permet d’imaginer l’endroit où se situait le centre de la portion septentrionale de l’ancienne septième terrasse située, donc, en-dessous des éléments présents actuellement.
Son muret de soutènement a été détruit, cependant, en bas de cet escalier et de chaque côté, apparaît un vestige de ce muret (superposition figure 5 et figure 10), ensuite, il se fond dans la façade de l’appentis situé en bas à gauche sous le tronc de l’arbre fleuri (figure 10). En continuant à suivre la ligne bleue de la figure 5, le muret serait passé sous le talus, au niveau des poubelles jaunes.
Une hypothèse probable expliquant, à cet endroit précis, le « gommage » d’une terrasse est que la terre de la septième terrasse ait été réutilisée pour apporter du remblai à la construction de la route des Grottes en 1835, qui pris le nom en 1856 de route Impériale de Saint Germain, puis Nationale 13 et en 1951, elle devient la Départementale 190 et dans cette portion, l’avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny.
Pour son extrémité septentrionale, l’avancée (trait bleu continu), serait située, d’après la figure 5 et la superposition de la figure 7, en avant entre les deux maisons (à l’endroit d’un arbre, celui le plus à gauche) : la maison avec grand jardin au nord (l’ancienne rampe divergente nord, en pointillés obliques bleus, irait vers l’escalier proche d’un arbuste) et la maison à deux étages avec petit jardin bordé par le muret de soutènement figure 7 et jouxtant le nom (écrit en vert) du square de la Roseraie (début de l’ancien jardin des Canaux).
A cet endroit, en suivant la ligne bleutée de la figure 7 se situerait la petite rampe divergente vers le sud, juste avant le vestige, en trait bleu continu, du muret actuel de la photo (figure 10).
De couleur orangée, le tracé épais du mur de soutènement de la sixième terrasse et son avancée (figure 12) qui commence en bas à gauche de cette figure.
En haut de cette figure 13, il y a, actuellement, un escalier privé d’environ 8 marches. D’après les superpositions de la figure 7, il serait perpendiculaire à l’ancienne rampe nord (traits bleus en petits pointillés obliques) provenant de l’avancée de la septième terrasse (profondeur 3 m et longueur 14 m, figure 14) vers le jardin des Canaux.
La longueur de l’ensemble de la partie septentrionale de la septième terrasse, de 14 m de profondeur à son extrémité, est d’environ 40 mètres mais elle a été interrompue en plusieurs endroits dont par un grand escalier au XXe siècle (bas gauche de la figure 13).
De plus, le paysage du centre du site, visible à travers la grille qui longe le trottoir depuis l’avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, présente des remises et boxes (figure 12) sous le grand mur de soutènement visible en-dessous de la grande maison du XIXe siècle. Cette grande maison répertoriée remarquable est présente sur les figures 4 de loin, et figure 12 pour sa façade sud.
Il est à noter qu’une première reconnaissance patrimoniale a été effectuée par la ville du Pecq pour une partie d’un mur de l’Impasse des Pêcheries identifié comme étant situé dans la partie basse du site historique des terrasses du Château-Neuf.
Cette partie du mur a été mise en valeur grâce à l’observation réalisée par un habitant alpicois de ce quartier, Monsieur Marc Lacroix, le 18 janvier 2016 et transmise au commissaire enquêteur lors du rapport du PLU de la ville du Pecq [14]. Depuis, ce mur vestige est protégé par l’AVAP.
En référence à la figure 7, à l’extrémité de la partie septentrionale de la septième terrasse, ce vestige est celui du mur de soutènement arrière de la sixième terrasse (couleur orangée). Il limite le grand espace de la septième terrasse à l’ouest. Il s’agit actuellement de la branche est de l’Impasse des Pêcheries.
Le paysage actuel de la septième terrasse, dans sa moitié septentrionale identifiée comme appartenant au domaine du Château-Neuf de Saint-Germain-en-Laye, est loin de ressembler au paysage des terrasses royales créées par Henri IV. Cependant, le paysage actuel des 6e et 7e terrasses bénéficie de l’existence d’un grand mur de soutènement qui a traversé les siècles, vestige de l’avancée centrale de la sixième terrasse. Aussi, sous ce mur remarquable, et en prolongement du classement patrimonial culturel et naturel du Pavillon de Sully et de ses terrasses, l’ancienne septième terrasse pourrait renaitre au titre des sites classés afin de la mettre en perspective des terrasses supérieures et de réharmoniser le paysage nord et sud des terrasses, particulièrement dénaturé depuis le XIXe siècle ».
Ève Golomer, Docteur en sciences et arts de l’espace et ancienne élève de l’ENSPV.
- Jean ANTOINE. Les Antiquités de Saint Germain en Laye dans le manuscrit R 40528 (Bibliothèque municipale et Archives municipales de Saint-Germain-en-Laye). Lignes extraites du folio 82 au sein du chapitre « Le Château neuf de St Germain en Laye », 1690-1712.
- Mathilde CHARÉE, Camille LEFEBVRE, Camille POUREAU. Le Nôtre et la terrasse de St-Germain-en-Laye, Mémoire de l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles, Histoire et Philosophie des jardins et du Paysage, 2012-2013, 22 pages.
- Georges FARHAT. Les paradoxes du paysage infrastructurel. Paysages contemporains, Les Cahiers de la recherche architecturale et urbaine, 4, 2000, pp. 35-44.
- Ève GOLOMER. La troisième terrasse des jardins du Château-Neuf de Saint-Germain-en-Laye : Arts et cognition spatiale, édition A.P.P.A., 2019, 52 pages.
- Ève GOLOMER. Cartographie des murs de soutènement de la sixième terrasse du Château-Neuf, édition spéciale de la Lettre des Amis de la Forêt de Saint Germain et de Marly, 21 septembre 2021, 9 pages.
- Ève GOLOMER. Un vestige d’arc en pierres dans le mur d’une terrasse du Château-Neuf de Saint- Germain, page d’Archive N°57, publiée le 9 mars 2022 par la Société d’Art et d’Histoire : Les Amis du Vieux Saint Germain.
- Gilles GOMEZ. Mur vestige des jardins du Château-Neuf, observation N° 2 transmise par Marc Lacroix dans l’Elaboration de l’Aire de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine du Pecq AVAP, 3ème partie, Annexes N°7, décembre 2017.
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