Favorables au photovoltaïque sur des projets citoyens à échelle humaine, qui ne mettent pas en péril la biodiversité et les écosystèmes par un déboisement sauvage, nous refusons le saccage d’une partie de la forêt et d’espaces naturels du Parc Naturel Régional du Causse.
Sur un terrain de 20 ha, soit la superficie de 30 terrains de football, un projet de méga-centrale photovoltaïque va provoquer l’arrachage de 7000 arbres, à l’heure ou la politique de lutte contre le réchauffement climatique est à la replantation massive.
Ce projet concerne une zone naturelle située entre les vallées du Lot et du Célé, accueillant prairies, forêts de feuillus, chênes pubescents et de conifères, murets en pierres plus que centenaires.
L’énergie produite sera transportée jusqu’à la centrale de Cajarc, par une dorsale de 18 km autorisant le raccordement ultérieur d’autres méga-parcs sur son tracé. D’autres agriculteurs dont les terres sont proches du tracé ont d’ores-et-déjà été approchés pour les donner en location.
Une réunion d’information lancée par le CELC, à la salle des Fêtes de Tour-de-Faure, a réuni une cinquantaine de personnes.
Le 25 octobre 2022, une marche symbolique vers le site réunit presse et opposants sur le chemin que doit emprunter la dorsale de la centrale photovoltaïque jusqu’à Cajarc.
Marie Cordié Levy
De nombreuse associations et organismes ont émis, après consultation, un avis défavorable au projet.
- PNR des Causses du Quercy,
- Les Architectes des Bâtiments de France,
- Le Conseil du Grand Figeac (qui a voté la réduction des parcs à cinq hectares a partir de l’année prochaine),
- Le paysagiste-conseil d’État de la Direction du Territoire Lot,
- Le maire de la commune de Brengues, co-fondateur du projet Céléwatt,
- Le GNSA ( groupe national de surveillance des arbres),
- A.R.B.R.E.S,
- La confédération paysanne du Lot,
- Sites & Monuments,
- Les 600 signataires de la pétition.
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