Le 12 décembre dernier dans un article paru sur le site, la SPPEF se félicitait de la victoire remportée par les tenants du bon sens et du respect du paysage : après la Cour d’Appel de Nantes qui avait annulé le permis de démolir délivré par le maire de la commune, le Conseil d’Etat avait confirmé cette annulation et sauvé, du moins était-il légitime de le croire, l’église de Gesté.
Hélas, il semble que respecter la loi soit le cadet des soucis du maire de Gesté qui, comme le prouvent ces photos envoyées par les habitants de la commune sinistrée le 19 juin, poursuit en toute illégalité son œuvre destructrice.
La SPPEF est intervenue auprès du Préfet du Maine-et-Loire et se tient prête à intervenir devant les tribunaux si celui-ci ne met pas fin à ce vandalisme.
Combien de démolitions d’églises vont-elles suivre ?