Les associations, face aux besoins d’extension du stade Roland-Garros, avaient proposé de couvrir une partie de la tranchée de l’autoroute A13 plutôt que d’empiéter sur le jardin protégé contigu des serres d’Auteuil.
Permettant à la fois de préserver l’intégrité du jardin et de remédier à l’une des blessures infligées au bois de Boulogne et à ses abords, cette solution a curieusement été combattue par la Fédération française de tennis alors qu’un rapport remis le 16 février 2015 à la Ministre de l’écologie, l’a jugé « faisable techniquement », d’une estimation réaliste, tandis qu’« aucun obstacle juridique » n’était identifié.
C’est cette vision raisonnable, véritable action de développement durable, que le Conseil de Paris vient de conforter à l’unanimité - la Maire de Paris s’y ralliant finalement - en décidant qu’« aucun avis favorable ne [serait] donné à la demande […] d’implanter un court dans le jardin protégé des serres d’Auteuil » avant qu’une « étude complémentaire » du projet des associations ne soit conduite.
La Société pour la protection des paysages et de l’esthétique de la France (SPPEF), Île-de-France environnement (IDFE) et Vieilles maisons françaises (VMF) se réjouissent de l’avancée démocratique intervenue dans ce dossier emblématique du Grand Paris.
Vœu sur l’extension de Roland Garros : Conseil de Paris du 18 mars 2015