Courant février, l’association était informée que des publicités avaient été collées, dans le 9e arrondissement de Paris, sur la vitrine de l’un de nos soutiens actifs. Ces publicités vantaient les mérites des sociétés Adidas et Canal Plus.
Au vu de ces documents et de la lettre du plaignant, la SPPEF saisissait la maire de Paris et la maire du 9e arrondissement afin que soit dressé un procès-verbal d’infraction et qu’un arrêté de mise en demeure d’enlèvement et de remise en état soit pris. De même, la SPPEF informait les sociétés Adidas et Canal Plus.
La réaction d’Adidas ne s’est pas faite attendre et l’afficheur, Urban Act à Saint-Ouen, qui pratique l’affichage sauvage de façon systématique, comme le montre son site, se faisait connaître et présentait ses excuses à l’association. Les affiches furent enlevées la nuit suivante.
Canal Plus, informée également par lettre recommandée, n’a pas daigné nous répondre. Faudra-t-il faire un exemple ?
Ces pratiques, celles d’un enlaidissement ordinaire, ne sont selon nous pas plus excusables que la présence de panneaux en infraction.
Claude Rossinelli, responsable du groupe publicité de la SPPEF