Les courées de l’Épeule à Roubaix viennent d’être reconnues comme un des principaux sites patrimoniaux menacés en Europe par l’ONG Europa Nostra
Alors que dans le cadre de sa politique de rénovation urbaine la ville de Roubaix a décidé de démolir les courées du quartier de l’Épeule, Europa Nostra, la fédération européenne du patrimoine culturel, vient de retenir ces courées parmi les sept sites patrimoniaux les plus en danger de toute l’Europe.
Mais que sont ces courées de l’Épeule ? et quelle est leur importance pour le patrimoine de Roubaix et de la métropole lilloise et plus largement celui de l’Europe ?
L’association Métropole Label.le à l’origine de cette reconnaissance fait le point sur ces questions.
Roubaix, archétype de la ville née de l’industrie
Le tissu urbain de Roubaix, comme celui de Tourcoing et de nombre d’autres communes du Nord, est particulièrement marqué par l’histoire industrielle et ses séquelles, ainsi que par la désindustrialisation massive, démarrée ici dès la fin des années 1960. Roubaix constitue avec les communes voisines, Tourcoing et Wattrelos notamment, l’un des rares exemples français d’une grande ville dont le développement est essentiellement dû à l’industrie, très majoritairement celle du textile sous ses diverses formes.
Si l’histoire textile, principalement lainière, est ici antérieure à ce qu’il est convenu d’appeler la Révolution industrielle, c’est avec cette dernière que ce bourg va devenir une grande ville, multipliant par quatorze sa population entre 1800 et 1900, pour atteindre alors 125 000 habitants. Cette expansion qui répond aux besoins croissants de main-d’œuvre de la part d’une industrie en rapide développement, se produit de façon quasi spontanée, quartier par quartier, ceux-ci succédant aux anciens hameaux que comptait le bourg.
La construction de logements comme d’usines n’est que très partiellement et tardivement planifiée ; les familles d’industriels contrôlent la municipalité – jusqu’en 1892 – et construisent au fil des besoins de leur activité. Contrairement à beaucoup d’autres industriels de l’époque (dans les mines, la sidérurgie, etc.) les patrons du textile ne s’intéressent généralement pas au logement des ouvriers. Celui-ci se développe donc essentiellement à l’initiative d’investisseurs privés, rentabilisant au maximum des emprises foncières proches des usines. Ceci donne naissance à des formes urbaines spécifiques, bien qu’héritées des siècles antérieurs, notamment les cours ou "courées".
La courée, forme la plus typique de l’habitat ouvrier textile
La courée désigne « un ensemble de petites maisons accolées les unes aux autres, se faisant face sur un étroit passage » ; celui-ci s’ouvre sur la rue à travers le front bâti. Les courées sont donc généralement invisibles de l’espace public sur lequel elles n’ont ordinairement qu’un accès unique. C’est une forme urbaine qui n’est pas rare dans l’Europe du Nord : Höfe et Gänge en Allemagne hanséatique, Beluiken à Gand, etc. Elle existe à Lille au moins depuis le XIV° siècle, mais a pris une importance particulière dans le développement de Roubaix, vu la brutalité de l’expansion démographique et l’absence quasi totale de politique d’urbanisme.
Hors les « 9 rues » du bourg médiéval, la croissance de Roubaix se fait sur base d’un tissu essentiellement agricole, avec de vastes îlots, desservis par des chemins ruraux progressivement classés dans la voirie communale. On n’a guère de trace de percement de nouvelles rues avant la fin du Second Empire et il s’agit alors essentiellement d’opérations privées spéculatives. C’est donc d’abord par densification des îlots existants, de leurs cœurs en particulier, qu’est gérée l’explosion urbaine.
Avant l’essor des grandes manufactures (autour de 1840), quelques courées existent déjà : dans un contexte semi-rural, elles abritent une population modeste alternant travaux agricoles et tissage, le tout sous la dépendance de « marchands-fabricants », souvent issus de familles de fermiers d’Ancien régime. Les courées sont alors moins répandues que les « forts », où les logements parfois simplement alignés sont souvent aussi répartis autour d’un espace central (ancien verger le plus souvent) largement ouvert sur le chemin. Ces forts perdurent avec l’industrialisation mais, sous la pression foncière, leur nombre va décroître au profit des courées. Pour être complet il faut mentionner l’existence d’un troisième vocable, la « cité », qui désigne en fait ici des cours ou forts construits par des industriels pour loger leurs ouvriers. Celles-ci restent cependant rares car, on l’a souligné, le patronat investit très peu dans ce domaine.
A partir du milieu du XIX° siècle, les courées vont devenir la norme du logement des ouvriers du textile. En 1914, leur nombre à Roubaix dépasse les 1 500 regroupant près de 14 000 logements et abritant presque la moitié des habitants de la ville. À l’origine les maisons y sont directement issues des modèles agricoles ; ce sont des « maisons à l’otil », c’est à dire à l’outil (le métier à tisser) où celui-ci occupe tout le rez-de-chaussée tandis que la famille dort dans le galetas, parfois mansardé. Après la généralisation du tissage industriel dans les années 1860, il ne s’agira plus que de locaux d’habitations.
Une primauté progressivement remise en cause
À partir des années 1880, une timide augmentation des salaires et l’apparition de groupes sociaux intermédiaires conduit les investisseurs à construire des maisons plus grandes, sur deux niveaux. Parfois encore réunies en courées elles sont le plus souvent construites en mitoyenneté sur des rues dont le percement se multiplie. Ces maisons abritent aussi parfois de petits commerces ou des estaminets, souvent à l’entrée des courées et à l’angle de rues. Il s’agit très souvent d’opérations de trois à six maisons semblables appelées « choques », qui constituent l’essentiel des fronts bâtis des quartiers centraux de Roubaix et Tourcoing et marquent toujours le paysage urbain. C’est aussi le modèle que privilégieront les premières sociétés de logement à bon marché (HBM) créées dans le cadre de la loi de 1894 (dite loi Siegfried). Les choques seront dans ce cas sensiblement plus grandes : une douzaine de maisons le plus souvent. Quelle que soit sa taille, de la maison à trame étroite à l’hôtel de maître, le logement à Roubaix comme à Tourcoing reste presque toujours individuel et mitoyen jusqu’à la fin du XIX° siècle.
Dans certains quartiers, habitat ouvrier et usines constituent l’essentiel du tissu. Dans d’autres, comme l’Épeule, les rues principales peuvent aussi être occupées par des maisons un peu plus vastes, voire bourgeoises, des ateliers d’artisans, des commerces non alimentaires (vêtements, drogueries, bazars...) et des services publics (écoles…).
Les courées constituent des espaces de convivialité et de solidarité très appréciées par leurs habitants mais les conditions de vie et surtout d’hygiène y sont très précaires : pas d’assainissement sauf un caniveau central, pas d’eau courante (mais une pompe à bras), des lieux et une fosse d’aisance uniques, peu de lumière naturelle.
Le modèle est donc très tôt critiqué par les médecins, sans que cela conduise à sa disparition. Néanmoins le rythme de construction baisse et la loi du 9 mars 1918 entraînant la perte de rentabilité des loyers accélère le processus ; il incite même nombre de propriétaires à vendre, souvent aux occupants. La dernière courée construite l’est semble-t-il en 1934. À cette époque la municipalité socialiste dirigée par Jean Lebas, futur Ministre du Travail du Front Populaire, a déjà entrepris hors du tissu existant l’ambitieux programme d’Habitations à Bon Marché (HBM) du Nouveau Roubaix, et c’est une première pour la ville, majoritairement constitué d’ilots ouverts d’appartements collectifs.
À l’issue de la Seconde Guerre mondiale, un relatif consensus s’opère entre patronat et municipalité sur la nécessité d’améliorer les conditions de l’habitat ouvrier. C’est dans le droit fil de ces préoccupations que s’inscrit l’expérience menée par le patronat roubaisien, dont le principe préfigure la loi du 1%. Le Syndicat patronal textile de Roubaix-Tourcoing, fondé en 1942, prend en charge, dans le respect de la Charte du travail, les questions sociales et confie à Albert Prouvost la direction d’une commission « sport et logement » . Au lendemain de la libération, ils investissent massivement dans la construction d‘habitations à loyer modéré (HLM). En parallèle, l’Office Public Municipal d’HBM devenu OPHLM poursuit son activité.
« On a beaucoup parlé ces dernières années de l’état lamentable des logements en courées et des conditions de vie déplorables de leurs habitants. Depuis six ans, avec la mise en œuvre de la loi Vivien sur l’habitat insalubre (Juillet 1970), la résorption des courées avance, même si certains trouvent que le rythme en est encore trop lent. Ce qui nous frappe, ce n’est pas tant les mauvaises conditions de logement si souvent décriées et sur lesquelles tout le monde est d’accord, que le décalage entre les discours tenus sur l’urgente nécessité́ de la destruction des maisons en cours et le retard apporté à les détruire effectivement. Ce n’est pas d’aujourd’hui que l’on parle de détruire les courées. À la fin du XIXe siècle, alors que la construction des cours n’était pas achevée, on parlait déjà̀ de les raser ! ».
Didier CORNUEL et Bruno DURIEZ, « L’évolution de la propriété immobilière à Roubaix : 1884-1974 », Revue du Nord, Tome 58 n°229 avril-juin 1976 pp. 245-259
Et des démolitions massives
Dans un premier temps on détruit assez peu de courées car on construit là où c’est immédiatement possible, le besoin de logements étant énorme. Cependant l’objectif de « résorption des courées » est dans tous les esprits.
La première importante opération de rénovation urbaine est entreprise en 1959 dans le secteur de la rue des Longues Haies, au cœur du Roubaix ouvrier et militant (lieu notamment des grèves insurrectionnelles de 1931) . C’est cependant avec la loi Vivien de 1971, qui assimile les courées aux bidonvilles, que les démolitions vont devenir massives. Ce sera l’œuvre d’un outil créé à cette fin, dès 1969, sous l’impulsion notamment du CIL de Roubaix-Tourcoing : l’Organisation pour la suppression des courées de la métropole nord (ORSUCOMN).
Cet opérateur travaille avec la Communauté urbaine nouvellement créée afin de supprimer les courées et de proposer à leurs occupants de nouveaux logements. Il participe ainsi à des opérations de restructuration de quartiers, en particulier à Roubaix, où dans le quartier de l’Épeule par exemple, sont notamment détruits à partir de 1970 deux des plus grands et plus anciens forts de la ville, les forts Sioen et Briet, antérieurs à 1847. De 1972 à 1975 la Société le Toit familial édifie à leur place des immeubles d’habitat collectif qui dominent les rues voisines et même toute la ville du haut de leurs 10 étages. Notons au passage qu’une partie de ces immeubles sont aujourd’hui destinés à la démolition.
Dans le quartier de l’Alma par contre, les habitants se mobilisent contre les démolitions et la construction de logements banalisés. Ils obtiennent de la municipalité la mise en œuvre d’une expérience originale de co-construction d’un quartier conforme à leurs attentes : hygiène et confort sans banalisation, maintien des caractéristiques architecturales de la ville et surtout préservation des intenses relations sociales. Cette expérience entraîne une réelle remise en cause des conceptions et schémas de la rénovation urbaine : le primat des démolitions est abandonné et la valeur sociale et patrimoniale gagne en importance. Édiles et professionnels commencent en outre à prendre la mesure du coût de telles opérations et de l’incapacité à mobiliser les moyens nécessaires à leur généralisation. En conséquence l’ORSUCOMN choisit de se dissoudre le 30 juin 1982.
Préservation et réhabilitation
Les interventions municipales et communautaires ne cessent pas pour autant, mais elles se font désormais selon le principe de la rénovation douce ; se multiplient alors les Opérations programmées d’amélioration de l’habitat (OPAH), apportant des aides à la réhabilitation pour les propriétaires, occupants comme bailleurs, alors que la CUDL finance les travaux d’assainissement et d’éclairage et les concessionnaires le branchement aux réseaux.
Ce qui était hier honni devient patrimoine de la ville et mémoire de la vie ouvrière. Rue Jean Moulin, deux courées sont réhabilitées et inscrites au titre des Monuments historiques par arrêté du 12 août 1998, qui précise que « Les courées Dubar et Dekien sont devenues l’un des rares témoignages de ce type d’habitat, capital pour l’histoire économique et sociale de Roubaix ». Ces courées sont encore occupées comme logements et peuvent être visitées en prenant rendez-vous à l’Office de Tourisme. C’est dans ce contexte de redécouverte et de valorisation de son patrimoine, que Roubaix obtient en 2001 le prestigieux label Ville d’art et d’histoire.
Vingt ans plus tard les conditions ont changé ; la nouvelle municipalité élue en 2014 (et reconduite en 2020) semble voir d’abord insalubrité et délinquance dans des courées pourtant réhabilitées à grand renfort d’argent public et sans problèmes sociaux majeurs. Elle ne paraît considérer le patrimoine qu’à l’aune des « monuments », sans réellement prendre en compte les spécificités d’une ville industrielle au tissu très largement préservé. Dans le cadre du Nouveau programme national de rénovation urbaine (NPNRU), elle obtient de l’État et de la Métropole Européenne de Lille (MEL), héritière de la CUDL, d’importants engagements financiers pour, dans quatre quartiers dont l’Épeule, démolir de nombreux logements et n’en construire que bien peu.
Un projet de démolition des plus contestables
La rue de l’Épeule constitue en fait une deuxième centralité pour une ville dont elle a longtemps été la principale voie d’accès vers et depuis Lille. Ceci explique la densité et la diversité de ses commerces et la présence d’équipements comme le Colisée, ancien cinéma et music-hall, aujourd’hui siège notamment des Ballets du Nord. Le Musée La Piscine et la Gare SNCF ne sont distants que de quelques centaines de mètres et le secteur est desservi par deux stations de métro. Même si le quartier connaît de nombreuses difficultés sociales, on est loin des quartiers de logements collectifs excentrés, créés ex nihilo durant les trente glorieuses, qui forment l’essentiel des programmes gérés dans la cadre du NPNRU.
Nombre de courées y ont été démolies dans les années 1970 et 1980 pour faire place à différentes formes de logements sociaux, on l’a souligné plus haut. Au centre de la rue cinq d’entre elles ont néanmoins été réhabilitées à grand frais entre 1992 et 2001 : les cours Blasin, Heuls, Lepers, Govaere et Senelar.
Ce sont celles-ci dont la municipalité programme aujourd’hui la démolition. Dans quel but ? On peut raisonnablement s’interroger vu l’imprécision des réponses ; suivant les interlocuteurs, il s’agirait de désenclaver le pôle d’entreprise de l’ancienne usine Roussel…. de créer de nouveaux parkings… d’ « aérer » (sic) le quartier… de créer des jardins à revendre aux propriétaires des immeubles sur rue… On reste perplexe face à la diversité et à la faiblesse des arguments invoqués. En tout état de cause ces courées disposent aujourd’hui des principaux éléments de confort, la grande majorité des maisons sont en parfait état et, aux dires des habitants comme des bailleurs, il ne s’y manifeste pas de désordres sociaux. ; certains disent même : « c’est un petit paradis ».
Des courées emblématiques
Au-delà du rôle social qu’elles jouent en abritant des populations modestes au cœur de la ville, les cinq cours en question s’avèrent d’un intérêt historique et patrimonial de première importance : ensemble elles témoignent de l’évolution de l’habitat ouvrier à Roubaix – et plus largement dans la métropole lilloise entre 1840 et la fin du siècle.
La plus ancienne est la cour Lepers qui figure déjà sur le cadastre de 1847, alors que la rue de l’Épeule n’est encore guère urbanisée. Elle date donc de 1845 au plus tard, ce qui en fait l’une des plus anciennes subsistant à Roubaix. Ses « maisons à l’otil » sont rurales : rez-de-chaussée et comble aménagé dans une toiture à deux pans. La plupart sont vraisemblablement d’origine même si elles ont été transformées pour plus de confort. Certains indices constructifs (charpentes notamment) pourraient faire remonter leur construction au XVIII° siècle.
Les cours Blasin et Heuls sont légèrement postérieures et présentent des aspects spécifiques : leur largeur et leurs accès sur rue notamment qui les rapprochent d’un fort, la taille plus importante et le caractère uniforme des maisons, toutes bâties en rez-de-chaussée et comble mansardé. Vue leur forme et faute de documents, on peut les dater des années 1860 au plus tard. Plusieurs maisons ont été démolies dans ces deux cours à une époque indéterminée (1990 ?) pour agrandir le parking du pôle Roussel dans la cour Blasin mais dans la cour Heuls le terrain dégagé est resté en friche.
La cour Govaere leur est certainement postérieure mais existe déjà en 1884. Les maisons, plus larges au nord qu’au sud, sont cependant toutes semblables sur chaque face et, bien que moins profondes, s’apparentent déjà à celles construites en front de rue. Elles disposent de deux étages et d’un comble mansardé : elles n’ont plus rien des « maisons à l’otil ».
La cour Senelar est la plus récente ; absente du cadastre de 1884, elle date des dernières années du siècle. Ses maisons sont assez semblables à celles de la cour Govaere (face nord) mais leur conception est plus homogène et leur construction plus soignée. Elles témoignent d’une certaine normalisation de la construction, vraisemblablement réalisée par une entreprise de bâtiment et non des artisans individuels.
L’ensemble de ces cinq courées présente aujourd’hui l’intérêt de permettre une lecture de l’évolution de cette forme d’habitat durant le demi-siècle de l’explosion urbaine de Roubaix. C’est la principale raison pour laquelle l’association Métropole Label.le s’est mobilisée pour obtenir leur préservation. Avec le soutien de nombreuses associations nationales comme le CILAC, Sites et Monuments ou Urgences patrimoine, internationales comme EFAITH, ou plus locales comme Renaissance du Lille Ancien, ASTECQ ou la SER, elle a saisi d’abord les services du ministère de la Culture, puis l’association Europa Nostra.
Cette dernière a sélectionné en avril dernier cet ensemble parmi les 7 sites patrimoniaux les plus en danger en Europe en 2024. En conséquence, en lien avec la Banque Européenne d’Investissement (BEI), elle a mobilisé un groupe d’experts du patrimoine, de sa restauration et du montage financier de ce type d’opération, pour travailler à la préservation du patrimoine de l’Épeule - pas seulement les cinq courées donc - en étroite concertation avec tous les acteurs concernés, associations, habitants mais surtout pouvoirs publics locaux et services de l’État.
Thierry Baert
Président de l’association Métropole Label.le
Quelques orientations bibliographiques :
– Lise GRENIER et Hans WIESER-BENEDETTI, Le siècle de l’éclectisme Lille 1830-1930, Recherche sur l’architecture de la région lilloise, tome I, Éditions AAM, Paris-Bruxelles, 1979
– Lise GRENIER et Hans WIESER-BENEDETTI, Les châteaux de l’industrie, Recherche sur l’architecture de la région lilloise, tome II, Éditions AAM, Paris-Bruxelles, 1979
– COLLECTIF (sous la dir. de Yves-Marie HILAIRE), Histoire de Roubaix, Dunkerque, Les Éditions des beffrois, 1984
– COLLECTIF, Roubaix, une ville née de l’industrie, Itinéraires du patrimoine n°205, Lille DRAC Nord-Pas de Calais- La Voix du Nord, 2000
– COLLECTIF (sous la dir. de Marianne PATTOU et Frédéric ROSSEEL), Roubaix, le guide, Paris, Éditions du patrimoine/Centre des monuments nationaux, 2008
– COLLECTIF (sous la dir. de Thierry BAERT), Guide d’architecture de la Métropole lilloise, 3° édition, Paris, Le Passage Paris New-York éditions, 2018