Les travaux devraient démarrer en Juin 2022, malgré le pourvoi en cassation toujours en cours. Tentons, ensemble, d’empêcher que la moitié de cette remarquable architecture souterraine disparaisse ! Signez la pétition
Après le succès de notre première pétition et ses 3 500 signataires...
Après le succès au tribunal annulant l’autorisation de combler la carrière classée Arnaudet qu’avait obtenu la Mairie de Meudon...
Nous voilà revenu au point de départ !
Le Ministre et le Maire de Meudon on fait appel de la décision du juge et ont récupéré ce droit de combler plus de la moitié du volume de ce réseau de galeries que le décret de classement demandait de préserver.
Les travaux devraient démarrer en Juin 2022, malgré le pourvoi en cassation toujours en cours.
Tentons, ensemble, d’empêcher que la moitié de cette remarquable architecture souterraine disparaisse !
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NOUS SOMMES OPPOSÉS À SON COMBLEMENT CAR :
CÔTÉ SÉCURITÉ
- L’argument de la sécurité justifiant ces travaux est remis en doute par de nombreux experts qui contestent les hypothèses de l’étude de 2017. Au contraire, ils voient ces travaux comme un grave danger d’instabilité par perturbation du drainage naturel des eaux souterraines, sans parler du désordre écologique provoqué par le déversement de deux piscines olympiques de béton sous terre pour compléter le comblement !
L’étude théorique brandie se base sur une modélisation simplifiée qui ne prend en considération ni l’état réel du site, ni les autres études ne parvenant pas du tout au même résultat. - Si ce type d’étude était effectivement le seul permettant d’identifier un risque pour les carrières de craie, comment expliquer qu’aucune des autres carrières similaires de la ville n’y ait eu droit ? Elles sont en moins bon état, et pourtant, à l’inverse d’Arnaudet, situées en zone urbaine très dense ! La sécurité aurait-elle deux poids deux mesures à Meudon ?
- La comparaison avec la catastrophe de 1961 à Clamart est totalement inappropriée : les conditions ayant conduit à cet accident ne sont pas réunies à Meudon, comme le soulignent d’autres spécialistes (voir ici). Si toutes les carrières de craie devaient s’effondrer comme celle de Clamart, ce serait des dizaines de carrières qu’il faudrait combler... Étonnamment, la seule pour laquelle on s’inquiète, c’est la carrière classée dont le secteur n’est pas encore urbanisé.
CÔTÉ JURIDIQUE
- Non, les tribunaux n’ont jamais validé le comblement de la carrière. Seul l’aspect juridique de la procédure est analysé par la justice et en aucun cas n’ont été étudiés les aspects techniques des travaux projetés ni les techniques alternatives de mise en sécurité.
- Il existe en effet de nombreuses méthodes pour mettre en sécurité une carrière de craie si l’étude de stabilité en montre le besoin. L’organisme ayant fait l’étude indiquait lui-même plusieurs possibilités permettant de sécuriser le site et de préserver l’intégralité du réseau de galeries : elles n’ont même pas été envisagées, ni étudiées ! La ville a choisi la méthode la plus invasive, celle qui fait disparaître la moitié du site à tout jamais, le comblement.
CÔTÉ VALORISATION
- La promesse de faire visiter les galeries résiduelles au public après les travaux n’est vraiment pas à la hauteur du patrimoine que l’on s’apprête à détruire en partie. Une visite de galeries en se glissant au milieu de sacs de béton empilés et en contournant les galeries intégralement bouchées ne permettra plus jamais d’apprécier l’ampleur de ce réseau souterrain classé depuis 1986.
- La volonté de construire des logements tout autour de la carrière comblée une fois les travaux terminés démontre une volonté d’urbaniser ce dernier quartier atypique en marge de Meudon et de le transformer en zone résidentielle on ne peut plus classique.
De la même manière, la promesse de créer un banal parc en herbe sur la colline est vraiment dérisoire comparé aux atouts actuels du site que domine le musée Rodin : la carrière classée, le village d’artistes et les grands espaces de biodiversité. Il ne faut surtout pas laisser ce lieu exceptionnel devenir un quartier dortoir de plus. - A Issy-les-Moulineaux, d’autres carrières de craie similaires voisines, consolidées mais pas comblées, abritent depuis 1975 des activités ouvertes au public sans que cela ne pose problème. (Caves Legrand, Crayères des Montquartiers, stand de tir, Chais de France, etc..). Pourquoi pas à Meudon ?
NOUS VOULONS UNE ANALYSE DE STABILITÉ PLUS APPROFONDIE ET PLUS CONCRÈTE
- L’étude théorique basée sur une modélisation informatique simplificatrice qui met en évidence un risque potentiel d’effondrement n’est pas suffisante : le site mérite une étude affinée et plus concrète. Les résultats doivent être corrélés avec les études précédentes et les observations de bonne stabilité faites sur site depuis plusieurs décennies.
- Il faut ensuite envisager simultanément des solutions de sécurisation non destructive et de mise en valeur de l’ensemble de la colline Rodin.
NOUS VOULONS UN AVENIR DE LA COLLINE RODIN RESPECTUEUX DE L’HISTOIRE ET DE SES ATOUTS
La réputation de la colline est fondée sur le musée Rodin et son parc, un patrimoine souterrain classé pour son intérêt scientifique et artistique, le village d’artistes et d’artisans, une végétation devenue une réserve de biodiversité et un paysage grandiose sur la Seine.
Cette colline doit devenir un pôle d’attraction pour les amoureux de la nature, des paysages et de la science, les artistes et amateurs d’art, les chercheurs et leurs élèves, les spéléologues, les touristes et bien sûr les habitants.
Place à l ’imagination, il faut ré- enchanter la Colline Rodin.
Pour plus de détails, consulter une version longue de la pétition ou les lettres ci-dessous :
- Demandons au Premier Ministre d’arrêter le processus de destruction de la carrière Arnaudet et de reprendre des études approfondies et concrètes pour protéger le site qu’il a classé en 1986.
- Demandons au Maire une autre issue pour la carrière Arnaudet, en affinant l’analyse de risque et en envisageant ensuite d’autres solutions non destructives pour simultanément valoriser et mettre en sécurité tant le dessous que le dessus de la colline Rodin.
Le collectif Arnaudet Meudon : Agnès Bracquemond, Patrick Bertholon, Magdalena Labbé, Daniel Mouranche, Bernard Tisserand, Etienne Tricaud
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