Nous annoncions les menaces pesant sur la "vallée des peintre" autour de Crozant dans un article rédigé par la présidente de l’association ERICA (voir ici), particulièrement active localement (restauration des milieux naturels, don d’œuvres, animations diverses...)
Ce combat contre le développement inapproprié d’un parc de 4 éoliennes a été perdu devant le tribunal administratif de Limoges, sans aucun examen au fond. Nous reproduisons ci-dessous, avec l’autorisation de son auteur, le mail nous annonçant cette triste nouvelle. Il dit en effet l’état d’épuisement (notamment financier) des associations locales luttant pour la préservation des paysages, comme la crainte qu’inspire désormais la saisine du juge.
L’article précédemment cité insistait sur les retombées touristiques d’un paysage préservé et présentait une simulation de son aspect après l’implantation des éoliennes, tout en soulignant que certains sentiers de randonnée avaient été oubliés dans l’appréciation des covisibilités...
Or, il est frappant de constater qu’une campagne de communication du conseil régional de la Nouvelle-Aquitaine et du conseil départemental de la Creuse destinée au métro Parisien (voir ci-dessous) présente ce même paysage comme une source de « déconnexion » ou un autre « bout du monde »... Avec un parc industriel éolien ?
La publicité en question évite de montrer le parc de 4 éoliennes qui défigurera les abords, sinon les vues sur la Vallée des Peintres et la citadelle de Crozant (voir ci-dessous).
Nous ne pouvons que conclure, avec l’association ERICA, « qu’il est bien dommage que nos politiques ne prennent pas conscience des dégâts que ces machines causent aux paysage français » et, incidemment, à l’économie locale.
Julien Lacaze, vice-président de Sites & Monuments