Chacun a pu voir ces images de la cérémonie du 14 juillet : une tribune présidentielle sur fond de manège forain qui occulte, par ailleurs, l’axe le plus fameux de Paris, allant du palais du Louvre à l’Arche de la Défense.
L’étude des documents officiels a montré que, si la demande d’occupation de la place classée de la Concorde portait sur une période de 11 mois (du 6 novembre 2015 au 23 septembre 2016), sa présence avait été autorisée par la DRAC "seulement jusqu’au 20 février 2016 inclus".
Pourtant, en juin 2016, la grande roue tournait toujours. La DRAC d’Île-de-France, plutôt que d’en demander en justice le démontage d’office par ses soins, aux frais du délinquant, en application de l’article L. 624-2 du code du patrimoine, décida d’en régulariser la présence du 1er au 31 juillet 2016 afin de couvrir les cérémonies du 14 juillet (voir documents ci-dessous) ! On se souvient que cette même administration avait déjà régularisé les travaux illégaux opérés par l’Opéra de Paris (lire ici).
Malgré cette régularisation, la grande roue tournait encore le 11 septembre 2016 (lire l’article de La Tribune de l’Art)...
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